Jeudi 24 juillet – Vieux-Bourg / Pont l’Evêque

Vieux-Bourg, église Notre-Dame des Roncettes

L’église date de l’époque romane, comme en témoignent les éléments du mur sud, tels que la porte murée, les ouvertures en plein-cintre et l’appareil en arêtes de poisson. Au XVIe siècle s’ajoutent des contreforts, un porche et une chapelle gothique sur le côté sud du choeur.

Extérieur de l’église Notre-Dame-des-Roncettes

La nef et le choeur de l’église de Vieux-Bourg. Le retable est du XVIIIe siècle. On peut y accèder tous les jours grâce à un système d’ouverture automatique, qui déclenche un commentaire en musique.

Les superbes fonts baptismaux du XVe siècle

Pont-l’Evêque, église Saint-Michel

L’église date du 15e siècle, elle s’élève à l’emplacement d’une ancienne chapelle des moines de Saint-Hymer. 
La visite sera conduite par une guide conférencière de l’Office de Tourisme Terre d’Auge, que nous remercions vivement pour son aide à la mise en valeur du patrimoine sacré.

La tour gothique du XVe siècle, sur la façade occidentale

Arcisse de Caumont nous parle de Pont-l’Evêque

« Cette petite ville s’élève à trois lieues de la mer, au milieu des gras pâturages arrosés par la Touque, près du confluent de la Calonne.
Orderic Vital rapporte ce qui suit : En 1077, le 17 juillet, Hugues, évêque de Lisieux, fut pris d’une maladie au bourg que l’on appelle Pont-l’Évêque; et comme on le transportait, selon son désir, à Lisieux, il mourut en chemin dans une plaine herbée. On érigea, le long du chemin, une croix qui fut appelée la croix de l’Évêque.
Pont-l’Evêque était donc, dès le XIe. siècle, une localité d’une certaine importance, puisqu’elle est qualifiée de bourg dans le récit d’Orderic Vital. Son nom semble indiquer que les évêques de Lisieux y avaient fait construire un pont. (…)
L’église se compose d’une nef assez élevée avec des bas-côtés; elle n’a pas de transept. La tour est placée à l’extrémité occidentale, comme dans beaucoup d’églises du XVe. siècle. (…)
L’intérieur offre une certaine magnificence dans l’élévation de la grande nef, et surtout dans l’ornementation des voûtes des bas-côtés, dont les arceaux multiples sont garnis de pendentifs ».

Clefs pendantes d’une voûte d’ogives, XVIe siècle. Superposition de putti et de motifs décoratifs géométriques



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