Mercredi 23 juillet – Saint-Maclou / Biéville-Quétiéville

Où se trouvent les communes historiques de Saint-Maclou et Biéville-Quétiéville?

Saint-Maclou est une commune historique, rattachée à la commune nouvelle de Mézidon-Vallée-d’Auge.

Biéville-Quétiéville est également une commune historique, rattachée à la commune nouvelle de Belle-Vie-en-Auge, qui compte 4 églises pour 524 habitants!

Mais il est parfois difficile de s’y retrouver car les noms des communes historiques du XIXe siècle apparaissent parfois sur les cartes et ils restent dans la mémoire des habitants, de même que dans la documentation écrite.

C’est le cas pour la commune de Belle-Vie-en-auge. Voici donc en quatre étapes échelonnées sur près de deux siècles, la petite histoire des rapprochements de communes qui ont abouti à Belle-Vie-en-Auge : en 1831, Mirbel est rattachée à Quétiéville. Neuf ans plus tard Biéville-en-Auge absorbe Querville. Plus d’un siècle plus tard, en 1973, Biéville-en-Auge et Quétiéville fusionnent pour ne plus former qu’une seule commune : Biéville-Quétiéville. Depuis, Saint-Loup de Fribois s’est associée à la commune pour former Belle-Vie-en-Auge.

Promenade dans le temps : deux églises rurales très différentes

Les deux églises du circuit sont très différentes : la première, Saint-Maclou, date du XIIe siècle, Elle porte les traces du passage des siècles : des ajouts (la sacristie), des suppressions (la porte romane au sud, donnant sur le cimetière), des remaniements extérieurs (la façade occidentale) et dans l’aménagement intérieur (le retable au XVIIIe siècle). Nous avons là, comme dans beaucoup de petites églises rurales, une sorte de mille feuilles temporel. L’histoire n’est pas terminée, des projets de restauration sont en cours.

La seconde église, Saint-Germain, date du XVIIIe siècle. Ce qui lui confère une grande homogénéité et régularité dans sa structure. Elle a bénéficié d’importants travaux de restauration qui ont tout particulièrement restitué la splendeur du retable.

L’église saint Marcouf à Saint-Maclou : un mille-feuille temporel

Un article du blog détaille la vie de saint Marcouf, patron de l’église, et celle de saint Vaast, représenté sur un vitrail. Tous deux ont vécu une vie aventureuse et édifiante au VIe siècle. Voir l’article

La statue de saint Marcouf et la façade occidentale remaniée au moins dès le XVIIIe siècle

Les modillons romans, côté nord, témoins de l’ancienneté de l’église (XIIe siècle)

Côté sud, avec la porte romane (murée) donnant sur le cimetière.

Le choeur : retable en bois (XVIIIe siècle), probablement peint dans des tons pastels à l’origine, puis repeint en marron au XIXe siècle, plafond traditionnel en lambris de merrains.

Le tableau du retable représente Le Christ à la colonne. A gauche, la statue de Saint Marcouf, le patron de l’église, et à droite, la statue de saint Maclou.

l’église Saint-Germain à Biéville-Quétiéville, arrêt sur image : le classicisme des petites églises augeronnes

Un article du blog est consacré à la description de l’église Saint-Germain. Voir l’article

La structure de l’église, classique en Pays d’Auge : la nef, le choeur en retrait, et la sacristie. Le tout date du XVIIIe siècle.

Le retable (XVIIIe siècle) entièrement doré à l’or fin, comme à l’origine

La nef et le choeur, avec des vitraux du XXe siècle

La bannière (XVIIIe siècle) de Saint-Germain, évêque d’Auxerre

Les bannières sont habituellement en tissu brodé. Celle-ci est une toile peinte. Les bordures en tissu qui entouraient la toile n’ont pas été conservées. La toile est actuellement présentée entre deux plaques de plexiglass et accrochée à son emplacement d’origine, entre l’autel nord et le choeur.

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