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Sainte-Marguerite-des-Loges
« L’hypothèse qui prévaut quant à l’origine du nom de la paroisse repose sur l’existence attestée d’une riche industrie métallurgique dans la vallée voisine de la Vie, au nord de Livarot. Notre commune, comme la plus grande partie de la région était alors recouverte de forêts propices à la fabrication du charbon de bois, indispensable au fonctionnement des bas fourneaux. Des loges auraient alors été installées par des charbonniers, à titre plus ou moins précaire, le lieu se prêtant bien à un stationnement durable (eau et abri du vent).
Après les premiers défrichements au XIe siècle, le sanctuaire chrétien initial (voir le soubassement de la nef) y aurait été construit et la paroisse placée sous la protection de sainte Marguerite, invoquée par les femmes enceintes pour des délivrances heureuses, à l’instar de la sainte patronne sortant du corps du dragon »
Joël Coignard et Yves Lescroart
Le retable
Statue en bois de sainte Marguerite
Le lutrin
Lisores
Une immense toile peinte en trompe l’oeil recouvre tout le choeur de l’église. Nous sommes en présence d’une oeuvre du XVIIIe siècle unique dans le département. Elle représente, dans un cadre architectural en hémicycle, un retable baldaquin dont le dais recouvre une Résurrection.
La toile peinte sur laquelle se détache le maître-autel
La Donation du Rosaire à saint Dominique et à sainte Catherine
Porte nord de la sacristie, les symboles du culte
ALLIANCE POUR LE PATRIMOINE DES ÉGLISES EN PAYS D'AUGE 