Circuit 17 juillet 2022 : Saint-Laurent de la Pommeraye et Notre-Dame d’Ouilly-le-Vicomte

Situer les deux églises
Plan pour aller de la Pommeraye à Ouilly-le-Vicomte

14h30 Eglise Saint-Laurent de la Pommeraye (à Saint-Désir)

La maçonnerie par endroits en « arête de poisson » signe l’origine romane de l’édifice (XIe ou XIIe siècle). L’église fut remaniée sur une période allant du XVIe (les fenêtres) au XVIIIe siècle, époque où le chœur fut rallongé par l’ajout d’une sacristie. On entre par un porche en bois, appelé en Pays d’Auge « porche aux lecturés ». Retable de la 1ère moitié du XVIIIe siècle. L’église a fait l’objet d’une récente campagne de restauration (inauguration le 4 septembre)

Le porche XVIIe siècle
Fenêtres XIIIe et XVIIIe siècle
Le choeur : voûte en merrain, le retable, les stalles, les torchères de charité
La chaire à prêcher fin XVIe siècle, la plus ancienne du Pays d’Auge
Délicatesse des couleurs des boiseries : détail des gradins du maître-autel
Art populaire : statue de Saint-Laurent

16h Eglise Notre-Dame à Ouilly-le-Vicomte

Au bord de la Paquine, affluent de la Touques, l’église Notre Dame d’Ouilly-le-Vicomte est située non loin de l’ancienne route romaine qui menait de Lisieux à Pont-l’Évêque. C’est l’une des plus anciennes églises rurales du Pays d’Auge, probablement antérieure au XIe siècle. On note une alternance d’appareils attestant de l’ancienneté de l’édifice. Les pierres sont disposées en « arête de poisson » ou alignées en petits cubes, rappelant les constructions romaines, avec des chainages de briques intercalés par endroits. Le porche en bois est du XVIe siècle. Maître-autel en chêne sculpté.

Le porche de l’église d’Ouilly-le-Vicomte (XVIe siècle)
Petit appareil régulier du mur sud du choeur, avec chainage horizontal de briques

Arcisse de Caumont souligne l’ancienneté de l’église :

« Le portail, le mur du midi et le choeur tout entier ont conservé leur appareil primitif : c’est un blocage irrégulier; cependant on retrouve, dans la disposition des moellons, des réminiscences du petit appareil cubique des Romains ; quelques parties sont disposées en arêtes de poisson; mais ce qu’il y a de bien caractéristique, ce sont les nombreuses briques longues que l’on trouve dans tout cet appareil. Au portail et au mur latéral de la nef, leur emploi n’est pas régulier; mais, au choeur, c’est par lignes horizontales qu’elles sont disposées, comme dans les monuments romains. » 

Le choeur et sa voûte d’arête. La décoration du choeur date de 1904
Détail du maître autel sculpté en chêne : sainte Catherine d’Alexandrie
Détail du maitre-autel sculpté en chêne : Saint-Jacques-le-Majeur
Bannière de Charité
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