Saint-Pierre-des-Ifs, église Saint-Pierre

Coordonnées GPS : 49.1091934,0.1683975

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Carte Géoportail : situer Saint-Pierre-des-Ifs

Carte Géoportail : détail

Panneau devant l’église
l’église, vue côté nord
Tombes anciennes du cimetière

Ce qu’en dit Arcisse de Caumont

« Soumise au patronage du prieur de Ste-Barbe-en-Auge, l’église de St.-Pierre-des-Ifs offre une construction régulière qui date en majeure partie du XIIIe siècle. Cependant, par un procédé en usage au moyen-âge et qui avait sa raison d’être, on a conservé, lors de cette construction, le mur du nord de la nef, qui remonte au XIIe siècle, peut-être même au XIe On y a seulement appliqué des contreforts.
Son plan consiste simplement dans un choeur et une nef, auxquels on a ajouté récemment une tour de brique en avant-corps, ce qui est regrettable. »

Arcisse de Caumont considérait comme modernes et sans intérêt les retables et le mobilier du XVIIIe siècle, ainsi bien sûr que les ajouts décoratifs ou architecturaux du XIXe siècle. Les sensibilités ont changé et le patrimoine du XIXe siècle est réhabilité. Il fait partie intégrante de l’histoire des églises.

Histoire de l’église

L’histoire de l’église est évoquée dans les notes de Charles Vasseur, l’un des fondateurs de la Société Historique de lisieux (voir ici la vie et l’oeuvre de Charles Vasseur). Ces notes nous ont été aimablement transmises par Mme Malherbe :


Le voûtement du choeur, avec ses peintures murales

Détail du motif des peintures murales de la nef et du choeur
le maître-autel

Statue de saint Pierre, à gauche

Statue de saint Paul, à droite

Détail des boiseries du maitre-autel

L’autel latéral nord, consacré à la Vierge

La voûte de la nef

La voûte de la nef est en chêne. La restauration a été faite par Entreprise Riquier de Marolles entre fin 2014 et début 2015.

Les stalles du choeur

Le Chemin de Croix : l’origine

« Depuis la paix de Constantin en 313, les foules de chrétiens ont voulu, chaque année se trouver à Jérusalem, la semaine de la Passion du Christ et refaire le chemin que celui-ci avait parcouru les jours qui ont précédé sa mort ».  La mort et la résurrection du Christ ont fondé la naissance de l’Eglise à la Pentecôte. En quelque sorte, les chrétiens des premiers siècles voulaient revivre l’événement, s’identifier à Jésus, et par ce geste le remercier.  

Les franciscains imaginèrent et diffusèrent aux XIVème et XVème siècle. la pratique du chemin de la croix. Gardiens des lieux saints depuis le XIVème siècle, en vertu d’un accord passé avec les Turcs, ils dirigeaient à Jérusalem les exercices spirituels des pèlerins sur la Via Dolorosa suivie par le Christ et allant au tribunal de Pilate, au bas de la ville, jusqu’au Golgotha, le Calvaire, à son sommet. Ils eurent l’idée de transposer cette forme de méditation sur la Passion à l’ensemble des fidèles et ainsi de permettre aux pauvres et à ceux qui ne pouvaient se rendre en Terre Sainte d’accomplir la même démarche que les pèlerins. 

Pour ce faire, ils disposaient en plein air ou dans les églises, des séries d’évocation (tableaux, statues, croix…), des scènes marquantes de l’itinéraire du Christ vers le calvaire et ils faisaient prier et méditer les fidèles à chacune de ses étapes ou « stations ». Le nombre de celles-ci varia jusqu’au XVIIIème siècle. au cours duquel elles furent fixées à 14 par les papes Benoît XII et Clément XIV… ».

 Nouvelle encyclopédie Théo, Paris, Droguet&Ardant/Fayard, 1989

Au dessus de l’entrée, une partie du Chemin de Croix, qui parcourt toute l’église, jusqu’au choeur

Les 14 stations

1e station : Jésus est condamné à mort, 2e station : Jésus est chargé de sa croix, 3e station : Jésus tombe sous le bois de la croix, 4e station : Jésus rencontre sa Mère, 5e station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix, 6e station : Véronique essuie la face de Jésus, 7e station : Jésus tombe pour la seconde fois, 8e station : Jésus console les filles de Jérusalem, 9e station : Jésus tombe pour la 3e fois, 10e station : Jésus est dépouillé de ses vêtements, 11e station : Jésus est attaché à la croix, 12e station : Jésus meurt sur la croix, 13e station : Jésus est descendu de la croix et remis à sa mère, 14e station : Jésus est mis dans le sépulcre.

Aujourd’hui, comme à Lourdes, par exemple, on ajoute parfois une 15ème station, celle du tombeau vide qui relie ainsi toutes les stations à la Résurrection.

Détail de la 14e Station du Chemin de Croix

Vitrail représentant saint Michel, peintures murales dans l’ébrasement de la fenêtre

Vitrail représentant saint Louis, peintures murales dans l’ébrasement de la fenêtre

Vitrail représentant saint Paul

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