





Une belle porte placée du côté du sud donnait accès à ce choeur; les archivoltes en sont ornées de moulures assez bien traitées, parmi lesquelles on distingue des têtes-plates alternant avec une moulure que la figure ci-jointe fera mieux connaître qu’une description. Au-dessus règne un rang de ces tètes monstrueuses aplaties que nous voyons assez souvent dans l’ornementation du XIIe. siècle. Le tout est bordé d’une garniture de palmettes et d’une frise conduite en zigzag.
Le tympan, polylobé à son pourtour, offre des ligures en bas-relief représentant la Passion. Le Christ est sur la croix.
Près de lui, deux personnages représentent, probablement, la Sainte Vierge et saint Jean ; dans deux autres on reconnaît saint Pierre à ses deux clefs, et un évêque crosse et mitre, du côté opposé. Arcisse de Caumont



Ce qu’en dit Arcisse de Caumont :
Le choeur appartient au roman du XIIe. siècle ; il est orné d’arcatures au milieu desquelles s’ouvrent les fenêtres latérales. Deux autres fenêtres existaient dans le chevet, qui a été masqué par l’établissement d’une sacristie à pans coupés. Arcisse de Caumont


Magie de la lumière (façade Sud)

On ne peut parler de l’église de Putot en Auge sans rappeler qu’en son cimetière, se trouvent les tombes des 32 soldats britanniques de la 6e Division Aéroportée tombés dans la commune lors de sa libération.
La municipalité honore chaque année leur mémoire en accueillant les vétérans et les familles. Cette année, après un hommage au major Jack Watson, la délégation s’est rendue au cimetière pour la cérémonie religieuse anglicane et à la plaque commémorative, place de la Gare.
